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Section des sourds et malentendants socialistes

28 mai 2010

La section bouge !

Bonjour,

C'est le dernier article sur ce site (après 3 ans d'activités), en effet la section des sourds et malentendants a un nouveau site !

Désormais, mettez à jour votre signet et rejoignez nous sur : www.sourds-socialistes.fr

A bientôt,

La Section des sourds et malentendants socialistes

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12 mai 2010

66 associations se mobilisent contre l’expulsion d’un enfant polyhandicapé

La politique d’expulsion des sans papiers ne cesse de rassembler contre elle des pans entiers de la société française. Après le monde de l’éducation (enseignants, parents d’élèves, élèves) d’où émane le Réseau éducations sans frontières (RESF) c’est celui du handicap qui s’indigne et se mobilise.
C’est ainsi que l’expulsion le 4 mai, d’un adolescent polyhandicapé de 15 ans d’origine kosovare, enlevé du centre d’accueil pour enfants handicapés de Freyming-Merlebach (Moselle) où il était accueilli, indigne et fédère 66 organisations représentatives des personnes handicapées et de leurs familles. _ Réunies le 10 mai en séance plénière de leur comité d’entente [1], les organisations « stupéfaites du silence du gouvernement », demandent « l’intervention du président de la République pour le retour de cet enfant et de sa famille dans le cadre du respect de ces conventions internationales ».

Une expulsion inhumaine
Les membres du Comité d’entente « ont été particulièrement choqués des conditions inhumaines dans lesquelles a été organisée cette expulsion de l’établissement, et ce en présence des autres enfants et adolescents handicapés ainsi que du personnel ».

Ils soulignent que « si la France ne peut accueillir toutes les personnes handicapés du monde entier qui nécessitent un accompagnement et des soins spécifiques, toute action d’expulsion d’une personne handicapée en situation irrégulière sur le sol Français ne saurait être engagée, si elle devait l’être, qu’après l’examen approfondi par des experts de l’état de santé de la personne et des conditions d’accueil et d’accompagnement dans son pays d’origine. D’autre part, les modalités d’expulsion, si elle devait être accomplie, devraient à tout le moins prendre en compte la fragilité psychologique des personnes handicapées et de leur famille : la violence d’une expulsion est aggravée pour elles en raison d’un manque d’infrastructures médicales et médico-sociales dans les pays d’origine ».

Pour l’expulsion de cet adolescent polyhandicapé, « le nombre d’agents des forces de l’ordre et le suivi médical minimal apporté sont inacceptables. La préfecture aurait dû solliciter l’avis des experts médicaux qui suivent habituellement cet enfant, pour un réel examen de sa situation pour veiller à ce que la santé et l’intégrité physique de l’enfant ne soit pas mis en danger par cette expulsion ».

Les engagements de la France
Le comité d’entente rappelle les engagements internationaux de la France dans le cadre de conventions qu’elle a ratifiées.
Ainsi de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) et notamment son article 3 : « Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu’elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale ».
Autre texte dont la France est signataire, la Convention internationale relative aux droits des personnes handicapée précise dans son article 11 : « Les Etats parties prennent, conformément aux obligations qui leur incombent en vertu du droit international, notamment le droit international humanitaire et le droit international des droits de l’homme, toutes mesures nécessaires pour assurer la protection et la sûreté des personnes handicapées dans les situations de risque, y compris les conflits armés, les crises humanitaires et les catastrophes naturelles. »

[1] Le Comité d’Entente est un organisme informel qui regroupe 66 organisations nationales représentatives des personnes handicapées et des parents d’enfants handicapés. 
Ses porte-parole sont : l’APAJH (Association pour Adultes et Jeunes Handicapés) ; l’APF (Association des Paralysés de France).

Le communiqué du Comité d’entente : www.reflexe-handicap.org/

7 mai 2010

Expulsion d’un jeune polyhandicapé : le gouvernement doit revenir sur sa décision

Communiqué de presse

Le Parti socialiste exprime son indignation et condamne vivement l’expulsion d’un jeune polyhandicapé kosovar qui était soigné en Moselle depuis mars. Atteint d’une maladie dégénérative très handicapante, il a été brutalement renvoyé dans son pays où il n’y a aucune possibilité de traitement efficace.

Cette expulsion est une honte qui illustre une politique du chiffre, inhumaine et aveugle, où les statistiques de reconduite à la frontière comptent plus que l’avenir d’un enfant gravement malade.

Le Parti socialiste demande solennellement au gouvernement de revenir sur cette décision et d’accueillir sur notre territoire ce jeune malade et sa famille.

Charlotte Brun, Secrétaire nationale aux personnes âgées, handicap et dépendance,
Pouria Amirshahi, Secrétaire national à la coopération, à la francophonie, à l’aide au développement et aux droits de l’homme,
Jean-Marc Todeschini, Sénateur de la Moselle et Premier secrétaire fédéral de la fédération de la Moselle du Parti socialiste

29 avril 2010

1 ère rencontre Sourds-Malentendants et Parti Socialiste

Sous le parrainage et la présence de Charlotte Brun, Secrétaire Nationale déléguée aux personnes âgées, handicap et dépendance.

Les  Sourds et Malentendants Socialistes vous invitent à une rencontre-débats avec le Parti Socialiste :

 

Le 19 juin 2010 à 14 h à 19h

Au siège du Parti Socialiste

Salle Guidoni (Bât A - 2ème étage)

10 rue de Solférino

75007 Paris (Métro Solférino)


Programme à venir...

Avec la participation de Christophe Le Gall, Sandrine Herman, Raphael Bouton, Joel Chalude, Dominique Gillot,...

Inscriptions avant le 15 juin 2010 sur : socialistes.sourds@gmail.com

Accessibilité assurée

24 avril 2010

1 er rendez-vous des sourds et malentendants socialistes le 1er mai 2010

Bonjour,

Le rendez-vous est donné le 1er mai 2010 à 14h30, place de la république à Paris.

Le rendez-vous des sourds et malentendants socialistes sera situé à l'angle de la Place de la République et rue du Temple.

A très bientôt,

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15 avril 2010

Divers rencontres à venir : à noter !

Bonjour à tous,

La section bouge ! vous pouvez d'or et déjà réserver vos dates :

- 1 er Mai : défilé avec le PS (le lieu et l'heure de rendez-vous vous seront donnés ultérieurement)

- 19 juin : 1er rencontre des sourds et malentendants socialistes et des sympathisants à Paris (le programme, le lieu et l'heure de rendez-vous vous seront donnés ultérieurement). Vous êtes tous les bienvenus !

En vue de cette rencontre, nous sommes toujours à la recherche des membres sourds ou malentendants socialistes.

Merci de nous contacter à socialistes.sourds@club.fr ou socialistes.sourds@gmail.com

- 19 juin : Fête de la Rose Place de la bataille de Stalingrad à Paris de 13h à 20h.

Par ailleurs, si vous souhaitez devenir membre du PS, nous vous invitons à vous inscrire sur : https://www.parti-socialiste.fr/agissons-ensemble/adherez-au-ps. Pour votre première adhésion, le coût de la cotisation n'est que de 20€.

La section des sourds et malentendants,

13 avril 2010

VIOLENCES ENVERS LES FEMMES : LE NON DES FEMMES HANDICAPEES

COLLOQUE

« VIOLENCES ENVERS LES FEMMES :

LE NON DES FEMMES HANDICAPEES »

PARIS – samedi 19 juin 2010

 

PROGRAMME

Matin :

9 h 00 : Accueil des participants

9 h 30 : Ouverture de la journée par Maudy Piot, présidente de FDFA

· intervention de Fatima Lalem adjointe au maire de Paris en charge de l’égalité Femme/Homme et de Véronique Dubarry, adjointe au maire de Paris en charge des personnes en situation de handicap

10 h 00 : Introduction par Michelle Perrot, historienne et écrivaine, marraine de la journée : « La violence est-elle le destin des femmes ? Les suggestions de l’histoire »

10 h 45 : Table ronde. Modérateur : Henri-Jacques Stiker, anthropologue

· « La violence « regarde » les femmes handicapées » par Maudy Piot, psychanalyste.

· « Violence sexuelle et handicap » par le Docteur Emmanuelle Piet, présidente du Collectif Féministe Contre le Viol

· « Ampleur des violences faites aux femmes : mécanismes de ces violences » par Ernestine Ronai, responsable de l’Observatoire des violences envers les femmes, Conseil Général de la Seine St Denis

· « Les conséquences psycho traumatiques des violences : mécanismes neurobiologiques  » par le Docteur Muriel Salmona, psychiatre psychothérapeute, responsable de l’antenne 92 de l’institut de victimologie

12 h 00 : Intervention de Marie Moinard, éditrice, écrivaine « Violence envers les femmes à travers la BD ».

12 h 15 : Echanges avec la salle

12 h 30 : Pause déjeuner libre

Après-midi :

14 h 00 : Table ronde

· « La prostitution, une violence occultée » par Claudine Le Gardinier, journaliste, auteure.

· Jeanne Cordelier

· « L’homme violent : un risque pour la femme handicapée » par Violaine Patricia Galbert, psychologue et juriste

· « Du mépris à la violence » par Alain Piot, sociologue

· « La violence envers les femmes en situation de handicap : perspectives féministes » par Camille Delon, Maison des Femmes de Paris et doctorante à Paris 8

15 h 00 : Echanges avec la salle

15 h 30 : Conclusion par Maudy Piot

· Clôture du colloque à 15 h 45

Accessibilité totale des débats : traduction en langue française des signes, retranscription en direct sur écran (vélotypie), boucle magnétique pour les personnes malentendantes appareillées, programmes en caractères agrandis et en Braille.

Lieu :     Espace conférence des Diaconesses

           18, rue du Sergent Bauchat

           75012 PARIS

Métro : station Montgallet

Entrée libre – participation aux frais laissée à discrétion – auditorium accessible aux personnes à mobilité réduite

Pour s’inscrire : fdfa.asso@free.fr ou 01 45 66 63 97

Pour plus d’informations : www.femmespourledire.asso.fr

10 avril 2010

France adopte la Convention de l'O.N.U. relative aux droits des personnes handicapées.

Par le décret 2010-356 du 1er avril 2010, la France adopte la Convention de l'O.N.U. (organisation des nations unies) relative aux droits des personnes handicapées.

Dans cette Convention, on peut lire notamment :

- Les Etats Parties  reconnaissent et favorisent l'utilisation des langues des signes. (article 21)
- Les Etats Parties facilitent l'apprentissage de la langue des signes et la promotion de l'identité linguistique des personnes sourdes ;
Ils veillent à ce que les personnes aveugles, sourdes ou sourdes et aveugles ― en particulier les enfants ― reçoivent un enseignement dispensé dans la langue et par le biais des modes et moyens de communication qui conviennent le mieux à chacun, et ce, dans des environnements qui optimisent le progrès scolaire et la sociabilisation.
Afin de faciliter l'exercice de ce droit, les Etats Parties prennent des mesures appropriées pour employer des enseignants, y compris des enseignants handicapés, qui ont une qualification en langue des signes ou en braille et pour former les cadres et personnels éducatifs à tous les niveaux. (article 24)
- Les personnes handicapées ont droit, sur la base de l'égalité avec les autres, à la reconnaissance et au soutien de leur identité culturelle et linguistique spécifique, y compris les langues des signes et la culture des sourds. (article 30)
- Les Etats Parties prennent également des mesures appropriées pour mettre à disposition des formes d'aide humaine ou animalière et les services de médiateurs, notamment de guides, de lecteurs et d'interprètes professionnels en langue des signes, afin de faciliter l'accès des bâtiments et autres installations ouverts au public (article 9)
- Les Etats Parties acceptent et facilitent le recours par les personnes handicapées, pour leurs démarches officielles, à la langue des signes, au braille, à la communication améliorée et alternative et à tous les autres moyens, modes et formes accessibles de communication de leur choix (article 21)

source : http://cis.gouv.fr/spip.php?

article3452


8 avril 2010

Opérateurs téléphoniques dispensés d'accessibilité.

Un excellent article de Marc Renard publié sur Yanous.

        Président de 2AS, Marc Renard s'inquiète du désengagement des opérateurs         téléphoniques de la création du premier centre-relais de communication         destiné aux appels d'urgence.

suite sur : http://www.yanous.com/tribus/sourds/sourds100319.html

1 avril 2010

Recherche militants sourds

Bonjour,

La section des sourds et malentendants souhaite organiser bientôt un rassemblement des militants sourds et malentendants.

Nous sommes à la recherche des membres sourds ou malentendants socialistes.

Merci de nous contacter à socialistes.sourds@club.fr ou socialistes.sourds@gmail.com

Raphael Bouton
Porte-parole,

1 avril 2010

Convention internationale relative aux droits des personnes handicapées : la droite se cache ?

Depuis le 20 mars 2010, la convention internationale des Nations Unies, relative aux droits des personnes handicapées est entrée en vigueur dans notre pays. Cette convention réaffirme fortement les droits, encore trop peu respectés, des personnes en situation de handicap. Elle aborde le handicap comme une question de bien-être social et combine la lutte contre la discrimination, l'égalité des chances et des mesures actives en faveur de l'intégration.
 
Le Parti socialiste, à travers notamment des interventions de Michèle Delaunay, députée  de Gironde, et Guy Delcourt, député du Pas-de-Calais, s’étonne du silence du gouvernement, pourtant friand de communication. Le sujet est passé inaperçu.
 
Il est vrai que la France est très en retard dans ce domaine et le succès de la mobilisation des associations de personnes en situation de handicap du 27 mars, témoigne des fortes attentes de nos compatriotes sur ces questions.
 
Un million de personnes en situation de handicap vivent sous le seuil de pauvreté. Le gouvernement se désengage progressivement de la gestion des auxiliaires de vie scolaires (AVS). Il impose aux bénéficiaires de l’Allocation Adulte Handicapé (AAH) les déremboursements de médicaments, la hausse du forfait hospitalier et les franchises médicales. Il interdit aux bénéficiaires de l'AAH la CMU complémentaire, sachant que le minimum d'existence est de seulement 682 euros par mois.
 
Face à ces constats, les socialistes exigent l'application immédiate d'un texte sur lequel le pays s'est engagé, exhortent le gouvernement à tenir ses engagements et à mettre tout en œuvre pour lutter contre les discriminations liées aux handicaps et promouvoir et protéger la dignité et la vie de tous les Français.

 

Communiqué 
Charlotte BRUN Secrétaire nationale aux personnes âgées, handicap et dépendance

26 mars 2010

Plan 2010-2012 : « l’oubli » remarquable de l’enfance Sourde signante…

 A. Meynard. Psychanalyste. (Membre du laboratoire de psychopathologie clinique et psychanalyse université Aix Marseille 1)

Auteur de:

Quand les mains prennent la parole (Eres ,1995/2002)

Surdité, l’urgence d'un autre regard (Eres ,2008)

Enfance Sourde : soigner et faire taire (Eres, 2010, A Paraitre)


Il ne s’agit pas ici de porter analyse sur l’ensemble des mesures contenues dans ce plan mais d’indiquer ce qui nous parait être un oubli regrettable et tout à fait symptomatique. Un tel oubli est  en effet susceptible de laisser perdurer la situation même qui se trouve dénoncée par ce plan puisqu’il évite que l’on  s’attaque précisément aux raisons mêmes qui sont inductrices de la dite situation si préoccupante. S’il convient certes de saluer les mesures prises concernant l’accessibilité à un numéro d’urgence pour les personnes Sourdes et le développement de relais téléphonique,  il est cependant  à noter qu’en revanche, ce plan demeure notoirement indigent pour prendre en compte et impulser les aménagements nécessaires que réclament les tout jeunes enfants(futurs adultes de demain)  qui ne perçoivent pas les fréquences conversationnelles. Comment en effet prétendre vouloir s’occuper de la « détresse » des personnes Sourdes, voire de leur « fragilité », alors même que les facteurs en amont, largement responsables de ces manifestations, se trouvent déniés ?  Alors même que ces facteurs sont  précisément liés  en grande partie à la manière discriminative par laquelle dans leur petite enfance et enfance, on  empêche encore fortement ces sujets de parler, soit  de s’exprimer dans cette  langue signée vers laquelle ils se trouvent spontanément attirés grâce à leur famille, (que celle-ci soit Sourde ou entendante)? S’agirait-il donc de poursuivre dans les mêmes travers, de continuer à faire taire les enfants Sourds, de cumuler encore les obstacles de toutes sortes à une véritable prise de parole désirante, obstacles à la source précisément des souffrances et difficultés repérées ? S’agirait-il donc de ne rien changer aux dynamiques qui produisent ces situations fragilisantes, de les laisser perdurer donc, voire de les amplifier, tout en essayant de  les récupérer en paraissant s’occuper des effets désastreux qu’elles fabriquent ?


On aurait pu s’attendre  en effet à ce que ce plan soit enfin l’occasion de se pencher sur les problèmes de l’accès à la LSF
dans  l’accueil et l’éducation des tout jeunes enfants Sourds. Ceci aurait pu être enfin une réponse aux remarques que le CCNE émettait  en ce sens dès 1994 et qu’il a renouvelé dans son avis de 2008 concernant la nécessite de rendre présent la LSF aux enfants Sourds dès l’âge d’un an. Il suivait d’ailleurs en cela les analyses pertinentes de F. Dolto et de la plupart des cliniciens de ce domaine qui ont depuis longtemps attiré l’attention sur une telle situation discriminative. On aurait pu d’autant plus s’attendre à des mesures favorables à la diffusion de la LSF dans la petite enfance que, bien évidemment, ce qui se passe dans cette période est d’une grande importance pour la structuration psychique et la formation d’éventuelles zones de fragilité psychique. On aurait pu s’attendre à ce que tout de même, sans tomber dans des causalités réductrices , soient enfin reconnu des liens significatifs entre les orientations actuelles (qui mettent à mal l’existence de la LSF dans l’accueil puis l’éducation des Sourds) et les symptomatologies réactionnelles ainsi que les échecs scolaires gravissimes  que notent les cliniciens depuis déjà trois décennies au moins. On aurait pu s’attendre à ce qu’enfin, on en vienne à sortir de cette langue de bois bureaucratique qui se refugie derrière un soit disant « libre choix parental » alors qu’en fait, dans la réalité, ni les informations partiales délivrées par les experts du son, ni les offres éducatives, ne se trouvent assurer les conditions d’un tel « libre choix » ! On aurait pu s’attendre à ce qu’enfin on en vienne à sérieusement questionner cette filière de soin par le son qui se met en place dans les diverses régions de notre pays et constitue  une mise à mal organisée de la LSF, de son existence et de sa transmission, surtout pour les enfants Sourds de parents entendants.


On aurait pu s’attendre à ce que, tout de même, on n’en vienne pas à faire appel à des "enquêteurs  bénévoles" pour, au travers "d'entretiens ou de « questionnaires » prétendre sérieusement effectuer, selon une méthodologie douteuse et préoccupante, un recueil de témoignages  visant à faire un "état des lieux" d'une situation par ailleurs déjà fort bien connue et analysée . En effet,"l'état des lieux" de la situation des Sourds (ainsi que les raisons pouvant entrainer une éventuelle fragilisation psychique) a été fait déjà depuis de nombreuses années par les cliniciens travaillant auprès des Sourds. Nous rappelons ici le texte de l'appel.lsf largement diffusé et qui recueille déjà plus de 5000 signatures. Il a récemment  trouvé place sur le site l'appel des appels. Il  met en cause de manière argumentée  une conception dégradante de la reconnaissance  (simplement virtuelle) de la LSF
dans notre pays, surtout pour ce qui de la petite enfance et enfance Sourde. Il met en outre l’accent sur les effets délétères attendus et programmés de cette filière de soin s'appuyant sur trois axes (dépistage à deux jours /implant cochléaire/intégration individuelle en milieu ordinaire). Un tel abord sanitaire de l’enfant Sourd  demeure à ce jour hautement préoccupant précisément car il porte atteinte à l'accès précoce à la LSF pour ces sujets et leurs familles en réduisant la question du langage et de la parole à leurs seules formes sonorisées. Il ne condescend à livrer ce sujet aux signes qu’après avoir constaté et décrété lui-même, l’échec de l’oral : il fait ainsi de ces langues, non pas la marque d’une autre modalité du parler humain, mais l’indice d’un déficit.  Il accrédite de plus les préjugés infondés qui depuis le congrès de Milan visent à laisser penser aux familles que les langues signées s’opposent et entravent l’accès aux langues écrites et vocales alors que la pratique précoce  d’une langue signée est au contraire une dynamisation de la curiosité exploratoire de ces sujets vers d’autres formes langagières. On aurait pu s’attendre donc  à ce qu’un tel état des lieux (ainsi que les solutions proposées), ne se trouve  pas purement et simplement ignoré par les initiateurs de cette enquête. Mais, ces derniers,  paraissent en fait bel et bien soutenir une toute autre logique : c’est pourquoi  le silence de ce plan sur ces questions demeure assourdissant !


Face à un tel évitement, nous pouvons dès lors légitimement nous demander si cette entreprise de communication ne vise pas à soulever un problème, déjà connu et repéré mais, pour plaquer tendancieusement des solutions inverses de celles préconisées par ceux qui depuis de longues années ont  établi un tel état des lieux. En effet, pour en rester aux problématiques de l’enfance Sourde, à la lecture de ce plan, il apparait  que l'orientation actuelle de cette filière de soin à effets iatrogènes se trouve renforcée par diverses mesures annoncées.  Une telle logique ne peut que mener à l'aggravation de la situation existante pour les tout jeunes enfants Sourds qui continueront à être privés d'accès à la LSF
et aux échanges signés entre pairs, éléments pourtant très importants pour leur propre vitalité psychique. Les fragilisations  à venir n'en seront que plus conséquentes. Bientôt les jeunes Sourds ne pourront plus trouver ces langues signées dans leur environnement éducatif. Comment donc se constitueront-ils comme sujets ? Comment même s’étonner de la détresse ici produite ? Pourront-ils encore faire appel à des interprètes alors même qu’ils n’auront connaissance que des rudiments de ces formes langagières qui, en toute légalité, leur auront été dérobés ?  De telles  contradictions méritent attention et ne sauraient être masquées par les bonnes intentions affichées dans ce plan. Intentions qui ne prennent hélas aucunement en compte les mesures préventives dégagées par les cliniciens travaillant dans ce domaine depuis de longues années. Ainsi, la mise en place de circuits d’information précoces réellement porteurs et reconnaissant de la richesse de la LSF, la mise en acte de réelles mesures permettant de diffuser cette langue à un niveau sociétal, son inscription constitutionnelle comme langue des Sourds français, sa large  diffusion dans l’espace médiatique, ainsi que toute mesure facilitant sa dédramatisation pour les parents découvrant la surdité de leur enfant, ne sont nullement prévues ! Ceci n’est sans doute pas dans l’air du temps et demanderait à déplaire à de trop nombreux lobbies qui  tiennent avant tout à ce que les Sourds continuent à être perçus non seulement comme des handicapés de l’ouïe mais encore comme des malades  du langage et de la parole.

Nous continuerons donc à prétendre que le taux d’illettrisme n’est pas en relation avec l’inadéquation du  dispositif actuel, que les expériences concrètes fort stimulantes des pays nordiques qui se sont orientés dans une toute autre dynamique (laissant une large place aux langues signés), peuvent être négligées et ignorées ! Nous continuerons à laisser penser que les expertises effectuées par des spécialistes de la techno science audio phonatoire, juges et partie en ce domaine, sont dignes de foi alors qu’elles se révèlent porteuses de biais méthodologiques majeurs et relèvent d’un scientisme partisan qui ne respecte pas les principes  d’indépendance, d’autonomie et de contradiction, indispensables pourtant pour prétendre à validation scientifique. Plus précisément donc,  l’analyse de ce « plan 2010 - 2012 en faveur des personnes sourdes ou malentendantes », révèle magistralement la manière dont se trouve avalisés les abords réducteurs et partiaux de ces modes « d’expertises ». La confusion regrettable des problématiques liées à des surdités survenues précocement (avant l'insertion dans une forme langagière sonorisée), et celles survenant à des âges tardifs, tend à laisser penser que ces champs se recoupent alors qu'en fait ils réclament un d'abord radicalement différencié. Un tel découpage, dans les trois axes proposés comme au niveau des différentes mesures qu'ils déclinent, mélange les enfants,  adolescents et  adultes, faisant varier ce qui est appelé « déficience auditive » d'une manière qui ne fait ainsi jamais paraître avec clarté le rôle nécessaire et incontournable de la LSF pour ce qui est de l’accueil et de l’éducation de l’enfance Sourde. Ce tour de force est donc réussi en raison même de la méthodologie qui sous-tend la mise en forme de ce plan, qui parvient ainsi à mélanger les genres, à noyer les problématiques dans des flous sémantiques, à délayer les particularités, de telle sorte que plus aucun repère ne puissent rester opérant. Ce plan en vient même très curieusement à regretter[1] de manière tout à fait déconnectée des réalités du terrain éducatif, un certain monopole des « pôles bilingues » au détriment des dispositifs oral/LPC qu’il conviendrait  selon lui d’amplifier. Il est ici tout à fait piquant de remarquer qu’alors même que ces quelques dispositifs bilingues peinent à émerger  au sein de l'éducation nationale, le plan  se fasse déjà l’écho des préoccupations partisanes des experts du tout sonore. La notion tout à fait confuse et ambiguë de « libre choix », dont nous avons montré déjà les abus, se trouve une nouvelle fois instrumentalisée en vue de maintenir l’existant et des offres de services totalement déséquilibrées et défavorables à la LSF en matière d’options éducatives. De la même façon, pour ce qui est des dépistages précoces et de l'accompagnement parental, le plan soutient et relance ouvertement le fonctionnement des SAFEP et CAMSP alors que, dans ce domaine, ces derniers se trouvent adossés le plus généralement à une logique cherchant à éviter le recours à la LSF. De manière tout à fait réductrice ce plan en vient même à énoncer que « la surdité porte en elle les germes de difficultés à construire son identité, sa personnalité, son devenir adulte[2] » et à indiquer, sans préciser ses sources, un nombre plus élevés de dépressions et de suicides dans la population sourde comparativement à la population entendante. De manière alors mécanique mais révélatrice tout de même des fondamentaux et des conceptions bio médicales qui irriguent  son élaboration, il ne peut en appeler alors, afin de faire face à ces délicates questions,  qu’aux mêmes instances et mêmes logiques sanitaires qui président largement déjà aux orientations normalisatrices des dispositifs d'accueil de ces sujets[3].


Ceci se trouve tout à fait en phase avec les  tendances lourdes  qui, dans notre modernité, visent à fabriquer artificiellement des maladies de l’enfance à partir de ce qui est repéré comme écart à la norme et à la moyenne statistique. Rappelons ici que la SPN
(surdité permanente néo natale)  vient d’être abusivement reconnue par la Haute autorité en sante(HAS) comme posant  un « grave problème de sante publique » afin qu’un dépistage au deuxième jour de la naissance puisse se mettre en place sur tout le territoire et ce, malgré l’avis contraire  du CCNE.

Rappelons aussi  qu’une récente expertise Inserm en 2009 vient de faire synthèse de 5 expertises collectives (Santé de l’enfant : propositions pour un meilleur suivi : domaine des troubles des conduites, troubles des apprentissages ; troubles déficient auditif ; troubles visuels et mentaux). En ce domaine, comme en d’autres, les tendances et conceptions biomédicales du handicap adossées à un « eugénisme libéral », contribuent ainsi toujours plus à prétendre soigner des malades pour mieux faire taire des sujets. Rappelons que ce document de synthèse d’expertises collectives de 2009 mêle, de manière outrancière, les conclusions d’expertises de divers domaines de l’enfance pourtant déjà fortement critiquées et invalidées par la communauté scientifique Rappelons en outre  ici, qu'une certaine "santé mentale" dans le domaine de la psychiatrie a recours  massivement à des "évaluations" instrumentalisées par les laboratoires pharmaceutiques prétendant sans cesse avoir trouvé les  molécules miracles pour parvenir à ne pas entendre le  sens  des symptômes. Ce faisant elle participe précisément de cette "fragilisation" qu’elle prétend vouloir supprimer! Est-ce à de tels circuits que l’on prétend adresser la détresse des personnes Sourdes ? 

Rappelons pour finir que les Sourds ne sont aucunement des handicapés et qu’ils ne sauraient être réduits à des « troublés auditifs ». Que la surdité ne contient aucun « germe » suspect ! Que si l’on ne fait pas entrave à leur créativité langagière, ces sujets parlent et entendent avec les mains et les yeux  et peuvent enrichir ceux qui les côtoient de leurs modalités d’être en langage. Que ces langues signées pourraient être proposées aussi à tous les enfants entendants autour d’eux,  dans des pôles d’accueil et d’éducation rendant accessible l’accès au savoir et à la culture de la maternelle à l’université. Rappelons en outre qu’attendre l’effet incertain de rééducation portant sur les langues vocales alors que ces formes langagières signées permettent à ces sujets et à leurs familles d’exprimer très tôt  leurs émotions et ressentis, leur questions et demandes révèle, en fait, notre grave surdité. Notre grave difficulté à construire un espace sociétal respectueux de la fragilité, de la diversité et  de l’altérite. Notre grave difficulté à constituer un vivre ensemble non pas réglé par des normes sanitaires adossées au même, à l’identique, secrétant donc rejet et discrimination, mais au contraire, attentif à la singularité, à l’étrangeté du différent et à ce que sa rencontre  permet d’ouverture humanisante. 

 


[1] .« S’agissant de l'enseignement en milieu scolaire ordinaire, la mise en œuvre des parcours scolaires des jeunes sourds s'appuie sur des pôles bilingues (LSF et français écrit) dans les établissements ordinaires et dans les classes adaptées de certains établissements scolaires. Cependant il convient d'observer que ce parcours de formation est fortement dédié à l'enseignement de la/en langue des signes françaises. En effet, les dispositifs prévus pour les enfants ayant fait le choix de la langue française  seule, si ce choix s'accompagne d'une demande d'aide par le LPC, n'ont pas été instaurés dans les pôles créés par le ministère chargé de l'éducation nationale »(p17).  

[2] Op Cit.p 25

[3] Il se propose ainsi notamment de charger « la haute autorité en santé d'élaborer pour 2012 des référentiels nationaux sur la prise en charge de la détresse psychologique des personnes sourdes ou malentendantes (Op. cit.  p 26) » alors même,  que cette instance a largement démontré sa partialité et sa réticence farouche à diffuser les langues signées auprès de ces enfants ainsi qu’à sortir du seul référentiel neuro physiologique pour aborder les questions relatives aux diverses manifestations de la souffrance.

26 mars 2010

J'y vais !

J_y_vais

Le PS, le parti du changement

Avec plus de 200 000 adhérents le PS est le premier parti de gauche. Engagé pour la justice, la solidarité, les libertés, le PS agit au service du progrès social. Démocratique et décentralisé il permet à chacun d’agir et de s’exprimer en son sein

Cotisation, comment ça marche ?

La première année de cotisation est de 20€

Un barème de cotisation proportionnel aux revenus s’applique ensuite. C’est ça aussi la

justice sociale

.

Pour adhérer, rien de plus facile, remplir la fiche suivante : https://www.parti-socialiste.fr/agissons-ensemble/adherez-au-ps

adh_js

Mais aussi sur : http://www.jeunes-socialistes.fr/agissez/rejoignez-le-mjs/

26 mars 2010

Le PS belge rend ses sites Internet accessibles aux personnes malvoyantes, sourdes et malentendantes

Soucieux de rendre ses programmes et propositions concrètes accessibles à tous, le PS veille à développer l’accessibilité à l’information sur Internet.

 

Le PS belge décroche le label AnySurfer !

 

AnySurfer, seul label reconnu en Belgique, atteste l’accessibilité des sites Internet au plus grand nombre, en ce compris les personnes malvoyantes ou aveugles, les personnes âgées, ainsi que les personnes à mobilité réduite, sourdes et malentendantes.

 

Le PS a modifié son site www.ps.be afin de le rendre accessible à tous, sur base des critères élaborés par AnySurfer en termes de navigation, de contenu, de mise en page et d’interactivité.

 

Aujourd’hui, le PS belge est le premier parti politique à accéder au label AnySurfer.

 

Le PS belge traduit ses programmes en langue des signes !

 

Depuis 2005, tous les événements organisés par le PS bénéficient systématiquement d’une traduction en langue des signes. Le PS franchit aujourd’hui un pas supplémentaire.

 

La PSTV, webTV du PS, propose dès à présent l’ensemble des propositions concrètes reprises dans les programmes du PS pour la Région wallonne, la Communauté française et l’Union européenne traduites en langue des signes.

 

Site Internet : www.pstv.be

Source : http://www.ps.be/Source/PageContent.aspx?ParentID=366&MenID=18537&EntID=1

23 mars 2010

Expérience d'une militante entendante socialiste sur la surdité : Vive la LSF et bien d'autres !

Vive la LSF !

Totalement aphone depuis dix jours maintenant, je fais l'expérience - provisoire et à petite échelle - d'une forme de handicap et de ses conséquences dans la vie sociale. J'ai pu observer les stratégies d'évitement déployées par certains pour ne pas se retrouver dans un face à face avec une muette et me rendre compte que des problèmes ordinaires deviennent des montagnes si l'on ne peut téléphoner par exemple (désolée pour ceux qui auraient cherché à me joindre sur mon téléphone de campagne). Ce qui m'a remis en tête le combat très important mené par des associations de sourds pour la création de centre relais comme il en existe aux Etats-Unis, qui permettraient aux sourds de pouvoir téléphoner (grâce à des webcams notamment).
Pour mon cas d'aphonie, une solution m'a été offerte par une amie très engagée dans le domaine du handicap, apprendre la langue des signes française, l'un des moyens utilisés par certains sourds, muets et malentendants pour communiquer, et je passe donc le mot, avec ci-dessous l'alphabet dactylologique de la LSF, et un lien vers des vidéos présentant des centaines de signes couramment utilisés.
J'ajouterai que dans le domaine de l'accessibilité, un premier pas à Saint-Mandé pourrait être de rendre le site internet de la ville accessible aux personnes sourdes et malentendantes comme il l'est, initiative louable, aux mal-voyants (c'est le cas par exemple du site de la ville de Toulouse). Autre impératif pour permettre un réel accès à la citoyenneté : faire traduire les grandes réunions publiques en langue des signes par un interprète, les transcrire à l'aide de la vélotypie qui permet un sous-titrage en temps réel et mettre à disposition du public des boucles magnétiques.

Sandra Provini  (article publié le 10 avril 2008)

Source :http://sandraprovini2008.blogspot.com/2008/04/vive-la-lsf_10.html

22 mars 2010

Martine Aubry: «Ce vote est pour la gauche un encouragement mais aussi une exigence»

Les Français ont donné ce soir une victoire sans précédent aux listes de la gauche rassemblée.

Je veux féliciter tous les Présidents de Région : ce résultat, c’est leur bilan et celui celui des équipes qu’ils ont animées et qui ont permis cette victoire. Je veux saluer tous nos partenaires de gauche et de l’écologie.

Je veux au nom du Parti Socialiste remercier les Françaises et les Français qui nous ont fait confiance.

Je voudrais leur dire que ce soir, plus que jamais, nous sommes attentifs à leur message, à leurs inquiétudes mais aussi à leurs espoirs. Nous recevons cette victoire avec responsabilité.

- Dans ce moment d’inquiétude, de souffrance et d’une crise qui dure et qui rend la vie toujours plus dure, les Français ont fait le choix de régions de gauche qui les protège, et améliore leur vie quotidienne.

Dès demain nous serons au travail dans les Régions. Nous tiendrons nos engagements pris pendant cette campagne pour l’emploi, pour l’avenir de nos jeunes, pour accompagner les PME, soutenir les agriculteurs, mais aussi bien sûr pour développer les logements, l’accès à la santé, les transports et protéger l’environnement. Les Régions ne perdront pas une minute face à l'urgence économique, sociale et environnementale.

- En votant, mais aussi pour beaucoup en s’abstenant, les Français ont également exprimé leur rejet de la politique du Président de la République et de son gouvernement.

Ils ont sanctionné une politique injuste de cadeaux fiscaux pour les plus privilégiés au détriment de l’emploi, de la lutte contre le chômage et du pouvoir d’achat des salariés et des retraités.

Ils ont fait part de leurs graves inquiétudes sur l’avenir de l’éducation nationale, de l’hôpital public et de manière générale l’ensemble des services publics.

Ils ont exprimé leur refus des aides accordées aux banques sans contreparties, alors même qu’on abandonne les PME, les artisans et les commerçants, et que rien n’a été fait pour empêcher les licenciements abusifs.

Ils ont dit non à l’exploitation des peurs par le gouvernement. Ils ont aussi dit leur souhait d’une France rassemblée autour des valeurs de la République.

Alors, je le dis, les Français ont parlé, il faut qu’ils soient entendus. Et les entendre, ce soir, c’est changer profondément de politique.

- Les Français se sont aussi adressés à la gauche. Ils attendent de nous des propositions, ils attendent une gauche de projet.
Notre devoir, c’est de répondre à leurs attentes. Une attente de vérité, de sincérité, d’honnêteté. L’attente d’un autre modèle de développement, d’une autre économie, d’une autre société plus fraternelle, plus juste, plus durable, plus humaine.

- Et puis ce que je retiens, c’est que les Français nous aiment unis. Ces élections régionales ont mis le joli mot d’union au cœur de la gauche. L’Union, c’est le respect des idées de chacun, l’ouverture aux idées des autres, et la solidarité pour tous. La gauche solidaire qui renoue avec les Français –beaucoup nous l’ont signalé ces derniers jours- en ce premier jour de printemps, doit se consolider et s’étendre.

Ce vote est pour la gauche un encouragement mais aussi une exigence.
Celle de reconquérir pleinement la confiance des Français.
Celle de répondre à l’espoir d’une France plus juste qu’ils attendent.

Nous y mettrons toute notre énergie, je m’y engage.
Je vous remercie.

Martine Aubry,

17 mars 2010

Meeting régional IDF accessible en LSF

Meeting Régional du 2 ème Tour accessible en LSF

Le grand meeting régional avec Cécile DUFLOT et Jean-Paul HUCHON, Pierre LAURENT sera accessible en LSF.
RDV le jeudi 19 mars à 19h au Zénith au Parc de la Villette.

huchon_2010

10 mars 2010

Meeting régional Aquitaine accessible

le grand meeting régional avec Alain ROUSSET et Martine LIGNIERES le jeudi 11 mars à 20 h 30 au stade du Hameau à Pau, sera lui aussi traduit en LSF.
J'invite tous les sourds de la région à venir.

logo_aquitaine
rousset

Section des sourds et malentendants socialistes

9 mars 2010

Meeting Jean-Paul Huchon accessible en LSF

Le grand meeting national avec Martine AUBRY et Jean-Paul HUCHON sera accessible en LSF.
RDV le jeudi 11 mars à 19h au Cirque d'hiver.

Meeting_huchon

8 mars 2010

Suite à quelques problèmes rencontrés par des patients sourds s’étant vus refuser la présence de l’interprète

Suite à quelques problèmes rencontrés par des patients sourds s’étant vus refuser la présence de l’interprète lors d’une consultation par un médecin ou un autre professionnel de santé, un député que nous avions contacté, a interrogé la Ministre de la Santé sur la légitimité de ces refus.       

La Ministre confirme clairement que cette attitude n’est pas légitime.              

Voir http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-19065QE.htm

Le Conseil Régional de l’Ordre des Médecins du Nord-Pas de Calais que a été sollicité aussi, compte tenu du fait que certains médecins se retranchaient derrière la déontologie médicale pour refuser aux sourds la présence d’un interprète en consultation, avait formulé un avis similaire.       

Il s’agit du Conseil Régional du Nord-Pas de Calais (et son avis ne concerne dès lors que cette région), mais la formulation du texte qu’il propose dans son courrier, peut servir de base à la rédaction du document écrit suggéré par la Ministre dans sa réponse parlementaire. Le courrier à télécharger : Ordre_des_médecins

Il est aussi possible de se référer à la réponse officielle de la Ministre de la Santé, qui précise clairement que « les professionnels de santé n’ont pas la compétence » pour récuser l’interprète.       

Cette réponse étant postérieure à l’avis de OM, celui-ci ne pouvait effectivement pas y faire référence.

Voilà donc deux avis officiels auxquels il est possible de se référer lorsque ce type de problème (certes rare, mais extrêmement frustrant pour les sourds) se produit.

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